Le monde des énergies renouvelables fait un pas important vers l'avenir. En Belgique, le feu vert a été donné à la construction de la première île énergétique artificielle au monde, qui vient d'obtenir les permis environnementaux.
Elle s'appelle "île Princesse Élisabeth" et est située en mer du Nord. Elle reliera les parcs éoliens offshore belges avec le continent. À l'avenir, elle servira également de plaque tournante avec les parcs éoliens situés au large des côtes du Royaume-Uni et du Danemark.
Un pôle énergétique innovant
L'île énergétique artificielle est exploitée par la société Elia et fait partie de la zone "Princesse Elisabeth", un parc éolien offshore actuellement en construction à 45 km au large des côtes belges et qui atteindra une capacité de 3,5 GW.
L'île recevra l'énergie des éoliennes voisines via des câbles sous-marins et la convertira en électricité haute tension qui sera distribuée en Belgique et dans d'autres pays européens. L'île sera capable de gérer à la fois le courant continu et le courant alternatif.
Une région en pleine effervescence
Le projet de l'île Princess Elisabeth sera achevé en 2030. À la fin de la décennie, la centrale sera connectée à tous les parcs éoliens de la mer du Nord situés dans la région.
La mer du Nord est l'une des régions où l'énergie éolienne connaît le plus grand essor. En effet, ses eaux baignent les côtes de nombreux pays comme la Belgique, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et la Norvège.
Parmi les projets les plus intéressants, citons le "Hollandse Kust Zuid", qui, une fois achevé, sera le plus grand parc éolien offshore du monde, le Dogger Bank Wind Farm, qui abrite l'éolienne la plus puissante du monde, et la plus grande turbine marémotrice du monde, située en Écosse.