Stellantis, qui possède 14 marques dont Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler ou encore Jeep, a prévu de dévoiler un véhicule électrique sous la barre des 25 000 € au mois d'octobre, selon Bloomberg et Autocar, pour une commercialisation en 2024. Le groupe a choisi Citroën pour la commercialisation de ce modèle.

La fabrication de cette Citroën e-C3 est prévue dans l'usine du groupe en Slovaquie, avec un positionnement entre la Dacia Spring fabriquée en Chine et l'Opel Astra électrique. La petite Citroën sera une rivale directe des future Renault 5 et Volkswagen ID.2, la première étant attendue dans les prochains mois et la seconde dans deux ans.

"Citroën a une histoire dans la fabrication de voitures abordables et son rôle actuel est de rendre la mobilité électrique accessible à tous", a déclaré Thierry Koskas, récemment nommé directeur général de Citroën. "Il n'y a pas d'équivalent à cette voiture aujourd'hui."

En mars, la marque aux chevrons avait annoncé son intention de lancer plusieurs modèles électriques autour des 25 000 €, soit quelques milliers de moins que ses principaux concurrents européens.

Galerie: Premier test de la Citroën E-C4 2022

Les détails techniques de la Citroën e-C3 doivent encore être dévoilés mais elle devrait faire environ 4 mètres de long et sera "totalement équipée" dès l'entrée de gamme, ce qui fait probablement référence à l'air conditionné et aux vitres électriques.

Citroën a annoncé que sa voiture sera basée sur une plateforme conçue pour l'électrique, sans plus de précisions. Autocar précise qu'elle sera très proche de la C3 lancée en Inde puis en Amérique du Sud, basée sur l'architecture CMP de Stellantis, également utilisée pour la Jeep Avenger et l'Opel Corsa.

Afin de réduire les coûts, Koskas a précisé que la Citroën e-C3 ne sera proposée qu'en trois déclinaisons, chacune avec un maximum de cinq options. Cette stratégie a récemment été adoptée par d'autres constructeurs comme Ford, afin de simplifier les processus de production et d'augmenter les marges.

Citroën vise une part de 5% sur le marché européen, qui pourrait être atteindre dès la deuxième moitié de l'année 2023 selon son directeur général, après avoir représenté 3,7% des ventes l'an passé.