Telsa continue à apporter des mises à jour au logiciel utilisé pour sa technologue Full Self-Driving (FSD), encore en beta. Le constructeur travaille actuellement sur la version 11.4, censée être bientôt déployée. Elon Musk a promis une "amélioration majeure" mais a expliqué pourquoi il ne s'agit pas pour autant de la version 12.
La version 11 du FSD représentait un grand changement, ce qui a repoussé son arrivée pendant de longs mois. Tesla a fini par la lancer récemment et a depuis mis en ligne plusieurs versions. Si cette version devait être si spéciale, c'est parce marquait la fusion de l'Autopilot, destiné aux autoroutes, et du FSD conçu pour les rues.
Quand Tesla a commencé à proposer à ses clients de tester le FSD en beta, de nouvelles versions étaient lancées environ toutes les deux semaines. Elles ont commencé à arriver en retard et à être de moins régulières et si les évolutions étaient remarquées par la communauté de Tesla, elles ne paraissaient pas majeures.
Comme Elon Musk l'a lui-même dit par le passé, chaque pas en avant s'accompagne aussi de pas en arrière. Les différentes itérations de la version 11 sont censés rémédier à chaque souci avant de franchir une nouvelle étape. Le FSD beta 12 ne devrait donc plus trop tarder, même si nous voyons encore la version 11 évoluer. Musk a récemment loué les qualités de la dernière mise-à-jour, mais il ne s'est pas contenté de ça.
"On peut dire que la version 11.4 devrait être la version 12.0, puisqu'il y a des changements majeurs", a indiqué le dirigeant sur Twitter. "La version 12 sera quand le FSD sera intégralement en intelligence artificielle, des images à l'entrée jusqu'à la direction, aux freins et l'accélération en sortie." Dans un second Tweet, Musk a évoqué des "progrès majeurs" sur la version 11.4.1
Quand Elon Musk évoque l'intelligence artificielle, il faut savoir que Tesla souhaite utiliser les caméras de ses véhicules comme des yeux humains. L'idée est que si nous pouvons conduire avec seulement deux yeux, le logiciel des Tesla pourrait faire mieux avec plus d'angles de vue. Naturellement, ces "yeux" ont besoin d'un "cerveau" pour analyser et réagir à ce qu'ils "voient". C'est là que les réseaux neuronaux et l'intelligence artificielle entrent en jeu.
Hypothétiquement, si une voiture peut tout "voir" aux alentours et qu'elle est suffisamment "intelligente" pour identifier ce qu'il se passe et prendre les décisions adaptées, elle devrait conduire comme un humain. Et en améliorant ces analyses au plus haut niveau, Musk estime peut-être que Tesla aura atteint une conduite totalement autonome.
Ce qui est intéressant, c'est que le dirigeant a par le passé assuré que Tesla n'aurait pas besoin de faire recours à l'intelligente artificielle pour la prise de décisions, mais juste de bonnes détections et identifications. Combien de fois va-t-il changer d'avis ?
Source: Electrek