Face au développement exponentiel de la voiture électrique, les batteries de ces véhicules zéro émission, et leurs composants, constituent bien évidemment un enjeu majeur pour les prochaines années.

Pour l’heure, des gisements sont exploités à travers le monde, principalement en Australie ou en Chine, ainsi qu’en Amérique du Sud : en Bolivie, au Chili ou encore en Argentine. Quelques gisements existent également en Europe, notamment en Ukraine, où ces ressources font naturellement l’objet d’une attention particulière.

Des installations minières importantes se sont ainsi développées dans ces coins du globe pour l’extraction du précieux métal, qui peut aussi, dans de plus rares cas, être récupéré par évaporation de bassins d’eau à ciel ouvert, mais aussi dans les saumures des nappes souterraines, comme c’est le cas en France, en Alsace, par exemple.

Mais, si de nombreuses roches contiennent en plus ou moins grandes quantités du lithium, celui-ci se retrouve également, de manière très diluée, dans l’eau de mer. Jusqu’ici cependant, les tentatives d’exploitation de cette ressource se sont avérées infructueuses, car coûteuses rapport au rendement obtenu, et donc peu rentables.

Mais des chercheurs de l’Université de Chicago ont, semble-t-il, avancé sur le sujet, en développant une technique qui consiste à activer un courant électrique afin démarquer les ions lithium, avant de les fixer sur une électrode.

Cette technologie, encore en phase d’expérimentation, a ainsi obtenu des résultats encourageants. Les chercheurs américains espèrent ainsi développer et affiner ce mode d’extraction pour attirer des investisseurs. Ce qui pourrait, à terme, engendrer une ruée vers le lithium « marin », et amener une solution aux besoins sans cesse grandissants en lithium dans le monde.