Le marché automobile va mal. Le mois dernier, et d'après les données récoltées par Jato Dynamics, les ventes de véhicules neufs ont baissé de 17% par rapport à juin 2021. Les véhicules électriques et hybrides rechargeables ne sont pas en reste, avec une baisse de 8% par rapport à la même période de l'an dernier, en passant de 233 000 immatriculations en juin 2021 contre 215 000 en juin de cette année.
Les voitures à piles et hybrides rechargeables ont beau subir l'une des plus importantes baisses depuis avril 2020, il n'en demeure pas moins que leur part de marché a augmenté en passant de 18% à 20%.
Avec 24 488 exemplaires immatriculés, la Peugeot 208 occupe la première place du podium devant la Dacia Sandero et ses 24 299 immatriculations. Pour trouver la trace d'un véhicule électrique dans le classement général, il faut descendre à la neuvième place qu'occupe le Tesla Model Y. Le SUV a enregistré 16 687 immatriculations le mois dernier. Bien plus bas, on retrouve la Fiat 500e avec 7269 immatriculations, elles sont en hausse de 43% par rapport à juin 2021. La Tesla Model 3 arrive juste après avec 6176 véhicules immatriculés le mois dernier, la berline électrique d'Elon Musk a tout de même enregistré une baisse conséquente de 76%.
Les voitures hybrides rechargeables rencontrent un peu moins de succès. Le Ford Kuga - premier PHEV du classement - a été immatriculé à seulement 3952 unités, soit une baisse de 38%. Arrive ensuite le Kia Sportage puis le Cupra Formentor, vendus respectivement à 2881 et 2833 exemplaires.
Certains constructeurs souffrent plus que d'autres de la pénurie des composants. Ils n'arrivent pas à produire leurs voitures et ne peuvent en conséquence pas honorer les commandes ou les livrer dans un délai convenable.
Selon Arno Antlitz, le directeur financier du groupe Volkswagen, la crise des puces ne sera pas résolue avant 2024. Le constructeur allemand pensait que tout rentrerait dans l'ordre en 2023, mais il est aujourd'hui plus pessimiste.
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