Nommée Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires par la première ministre Elisabeth Borne, en fonction depuis le 20 mai dernier, Amélie de Montchalin doit déjà quitter son portefeuille, suivant les directives du Président de la République Emmanuel Macron, qui avait imposé cette consigne aux ministres battus ce week-end.

En lice face au socialiste Jérôme Guedj pour le siège de député de la 6e circonscription de l’Essonne, la ministre comptait 7 points de retard face à son adversaire après le premier tour du scrutin. Elle s’incline finalement au second tour avec 46,64% des voix, contre 53,56% pour Jérôme Guedj, qui retrouve le poste de député de sa circonscription après l’avoir perdu lors du scrutin de 2017.

 

“Je tiens à prendre acte de la victoire de Jérôme Guedj, je lui adresse mes félicitations républicaines”, a commenté Amélie de Montchalin, qui fêtait dimanche ses 37 ans. “Comme le veut la tradition républicaine, je ne ferai pas partie du prochain gouvernement”.

Députée, puis ministre en 2019 de la Fonction publique, depuis 2020, Amélie de Montchalin avait été nommée afin de porter la transition écologique et énergétique dans le nouveau gouvernement constitué par Elisabeth Borne, aux côtés d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique en France, dans le cadre du programme de diminution des émissions de CO2 jusqu'à l'interdiction de la vente des voitures à moteur thermique à l'horizon 2035.

Amélie de Montchalin s’était impliquée, lors de sa courte prise de fonction, dans des dossiers comme la sortie des énergies fossiles, impliquant le développement de la voiture électrique. Elle s'était notamment prononcée lors de la récente réunion des ministres des transports européens au Luxembourg pour l'augmentation du nombre de bornes de recharge sur le vieux continent.