Elon Musk, le directeur général de Tesla, a demandé à ses employés de revenir au bureau ou de quitter l'entreprise, selon une note envoyée par e-mail aux salariés, qui a circulé sur les réseaux sociaux.

Suite à une fuite relayée sur Reddit, le dirigeant américain annonce la couleur avec un sujet on ne peut plus équivoque : "pour être parfaitement clair".

Tout le monde chez Tesla est obligé de passer un minimum de 40 heures par semaine au bureau. De plus, le bureau doit être là où vos collègues sont localisés, et non pas un pseudo-bureau distant. Si vous ne venez pas, nous considèrerons que vous avez démissionné.

Plus vous êtes haut placé dans la hiérarchie, plus vous vous devez d’être visibles. C’est pourquoi je vivais si souvent à l’usine – pour que ceux sur les lignes de production puissent me voir travailler à leurs côtés. Si je n’avais pas fait ça, Tesla aurait coulé depuis longtemps.

Il y a bien entendu des entreprises qui n’exigent pas ça, mais quand était la dernière fois qu’elles ont sorti un nouveau produit révolutionnaire ? Ça fait un bail.

Tesla a et va créer et produire les produits les plus excitants et impactants de toutes les entreprises de la planète. Et cela ne va pas se produire en se téléphonant.

Merci,

Elon

Reuters n'a pas pu vérifier immédiatement l'authenticité de cette note, et l'entreprise ainsi que son dirigeant n'ont pas répondu à une demande de commentaire.

Elon Musk "examinera et approuvera" au cas par cas la situation de ceux qui ne pourraient pas atteindre le minimum d'heure indiqué, selon ce mémo.

Comme d'autres grandes entreprises, Tesla a rendu obligatoire le retour de ses salariés au bureau. Alors que certaines entreprises, comme Google estiment que le retour au bureau a un impact positif en favorisant les échanges entre collègues, d'autres ont mis en place des accords permanents sur le télétravail.

C'est le cas de Twitter, dont le directeur général, Parag Agrawal, avait indiqué en mars que malgré la réouverture des bureaux, les salariés pouvaient toujours travailler à domicile s'ils le souhaitaient. (avec Reuters)