L'automobile électrique arrive à tout vitesse. Et en silence. Tous les constructeurs ou presque s'y mettent, et la plupart a déjà annoncer stopper le thermique dans les 5 ou 10 ans qui arrivent. Et forcément, beaucoup d'automobilistes se posent déjà la question du changement. C'est en tout cas ce que révèle une étude de LesFurets qui explique que les demandes de devis concernant des véhicules zéro émission a augmenté de 91 % en 2 ans. 

Il suffit de regarder le nombre d'immatriculations des voitures électriques pour comprendre qu'un vrai changement s'opère : 31 069 en 2018, 42 764 en 2019 et 110 912 en 2020. Une croissance de 159 % entre 2019 et 2020. Et la tendance devrait se poursuivre sur 2021 avec déjà près de 107 000 immatriculation de janvier à septembre. 

Le changement de mobilité entre le thermique et l'électrique pose également une question essentielle pour les acheteurs : le prix de l'assurance. Est-il plus ou moins cher pour une voiture électrique ?

Justement l'étude publiée par le comparateur d'assurances révèle que les tarifs sont en moyenne moins cher pour les véhicules zéro émission que pour les voitures thermiques. Mais ce qu'il faut retenir dans la phrase précédente, c'est bien le "en moyenne", car en réalité, il existe des disparités selon les modèles. Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous, issu de l'étude publiée par LesFurets : 

Modèle électrique Couverture Prime moyenne Modèle thermique Couverture Prime moyenne
Peugeot e-208 Tiers 341 € Peugeot 208 essence Tiers 314 €
Tous risques 673 € Tous risques 568 €
Renault Zoé Tiers 367 € Renault Clio V Tiers 317 €
Tous risques 894 € Tous risques 641 €
Tesla Model 3 Tiers 612 € BMW Série 3 Tiers 786 €
Tous risques 868 € Tous risques 1031 €

On voit bien ici que la Zoé fait payer son assurance plus chère que ce soit au tiers ou en tous risques, qu'une Clio 5. En revanche, une Tesla Model 3 est bien moins chère à assurer qu'une BMW Série 3. Pour expliquer ces disparités Rami Karam, le directeur général di comparateur LesFurets explique : "Ces chiffres sont difficilement comparables car la constitution du prix d'une assurance agrège les valeurs de véhicules, des profils de risque et des usages très différents. En effet si l'on met de côté le profil des conducteurs et l'usage du véhicule, la valeur marchande de ce dernier a également un fort impact sur les tarifs."

Continuant d'expliquer qu'il n'y a "pas de règle absolue"  et que les prix diffèreront selon les assureurs, le PDG continue : "L'assureur peut par exemple considérer qu'un véhicule électrique va parcourir moins de distance du fait de son autonomie, ou que le conducteur roulera aussi moins vite qu'avec un véhicule thermique, ce qui influera sur la facture finale. (...) Il est judicieux de comparer des véhicules dont la valeur marchande est similaire".