La Formule E compte un nouvel acteur au sein de son Championnat du monde. Il ne s'agit pas d'une nouvelle équipe ni d'un pilote même si, une fois en piste, elle sera toujours au centre de l'attention. Il s'agit de la nouvelle voiture de sécurité de la discipline zéro émission : la Mini Electric Pacesetter, remplaçante de la BMW i8

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les débuts de la Pacesetter ne datent pas de l'ePrix de Rome, qui s'est disputé ce week-end dans les rues de la capitale italienne. Quelques jours auparavant, la Mini a affronté l'un des transports électriques les plus connus de la Ville éternelle : le métro !

Braquage à l'italienne

Du Colisée aux places de Venise et Saint-Pierre, les deux protagonistes ont traversé le centre de la capitale, devenu pour l'occasion un grand circuit urbain. Au volant de la voiture de sécurité, on trouve Charlie Cooper, membre de la famille ayant fondé John Cooper Works, la branche sportive du constructeur. Bruno Correia, le pilote de la voiture de sécurité en ePrix, est quant à lui monté à bord du métro pour encourager le conducteur !

La scène n'est pas sans rappeler "Braquage à l'italienne", film de 2003 dans lequel trois Mini Cooper coupent la route d'un métro pour s'échapper avec le butin. On ne vous dira pas le nom du vainqueur de cette course improbable, les plus curieux pourront le découvrir à travers la vidéo ci-dessus.

Galerie: La Mini Pacesetter à Rome

De 0 à 100 en moins de 7 secondes

Vêtue d'une robe argent, la Mini Electric Pacesetter a la lourde tâche de contrôler les monoplaces électriques de Formule E lors d'une neutralisation. Pour ce faire, la voiture de sécurité britannique est capable de passer de 0 à 100 km/h en 6,7 secondes seulement. Certes, c'est un score nettement moins performant que celui de la BMW i8 et son 0 à 100 effectué en moins de 5 secondes, mais pour sa première sortie officielle, la Mini s'est montrée à la hauteur.