"Au cours de la décennie, une Ferrari 100% électrique verra le jour." Avec ces simples mots, John Elkann a rendu officiel une nouvelle que peu de personnes attendaient. Bien que le tout électrique soit en passe de devenir la norme dans l'industrie automobile, l'annonce du Cheval Cabré est surprenante, compte tenu des derniers propos à ce sujet.
Un changement progressif
Cela fait déjà plusieurs années que Ferrari adopte des systèmes électrifiés sur ses voitures de route. LaFerrari mis à part, nous l'avons vu avec la SF90 Stradale, première voiture de Maranello équipée d'un moteur électrique jumelé au V8 biturbo.
Galerie: Ferrari SF90 Spider
La voiture quatre roues motrices, qui développe une puissance de 1000 ch, représente une première percée pour le Cheval Cabré. Ainsi, elle démontre comment l'ADN de la marque peut rester intact tout en adoptant de nouveaux types de motorisation. Au cours des prochaines années, ceux-ci seront étendus à d'autres modèles et d'autres gammes. Le prochain sur la liste étant le Purosangue, premier SUV Ferrari, qui sera hybride ou électrique.
Qu'en dit la Bourse ?
Le marché boursier n'a pas récompensé les propos d'Elkann. Au lendemain de cette annonce, le titre Ferrari a perdu 3% à Milan, contrairement aux autres actions du secteur automobile. Daimler a clôturé à +1,52%, BMW à +2,19% et Volkswagen à +2,13%.
Selon les analystes, la performance négative de Ferrari est notamment due à deux facteurs :
- La récente publication des résultats financiers de 2020 de la firme, ayant accusé une baisse de ses ventes de 10% en raison de la pandémie de COVID-19.
- Le fait que le remplacement de l'ancien PDG, Louis Camilleri, n'ait toujours pas eu lieu, John Elkann continuant d'assurer l'intérim.