L'année 2019 a été celle de la commercialisation de la Model 3 pour Tesla, et l'arrivée sur un marché moins élitiste que ses deux hauts de gamme que sont la Model S et le Model X. Grâce à ce nouveau modèle, qui sera suivi d'un SUV lui ressemblant en 2021, nommé Model Y, la marque d'Elon Musk a pu signer les meilleurs chiffres de sa jeune Histoire, et s'approcher d'une rentabilité qu'elle n'osait pas espérer il y a encore quelques années.

Le premier chiffre marquant pour l'année 2019 de Tesla est le nombre d'exemplaires livrés, puisque 367'656 véhicules du constructeur ont été immatriculés, soit une hausse de 50 % par rapport aux 245'530 de l'année dernière. De ce fait, le constructeur est 28ème du classement par volume de voitures écoulées, ce qui ne fait pas de gain de place mais lui permet d'être le seul à afficher une telle progression dans le monde.

Sur le plan de la marge opérationnelle, Tesla est légèrement en négatif (0,3 %), mais la courbe de progression dans ce domaine est assez bonne pour que le constructeur puisse, si tout se passe bien, passer en positif en 2020. Les revenus sont également en hausse, puisqu'ils sont passés de 19,16 à 21,94 milliards de dollars, soit une hausse de 15 %. Du côté des bénéfices d'exploitation, la pente est largement remontée puisque le déficit de 346 millions de dollars affiché en 2018 est réduit à 62 millions, laissant à penser qu'il sera dans le positif en 2020.

Et c'est normalement ce qui pourrait arriver du côté de la rentabilité des modèles de la marque, puisque les indicateurs sont dans le vert sur ce plan-là aussi. En 2018, Tesla perdait en moyenne 1411 euros sur chaque voiture vendue, les coûts de recherche et développement ainsi que ceux de fabrication étant encore trop élevés pour réduire ces pertes. En 2019, la Model 3 a changé la donne puisque cette perte s'élève désormais à seulement 168 euros par modèle, et les prévisions laissent penser que ce chiffre sera donc positif pour l'année en cours.

Source : CarIndustryAnalysis