Le consortium Ionity continue sa progression avec, pour objectif, de proposer 400 stations de recharge partout en Europe d'ici la fin de l'année 2020. Pour le moment, les travaux avancent plutôt bien, plus rapidement en tout cas que les stations promises par le législateur. À titre informatif, le gouvernement a promis l'installation de 100'000 bornes de recharge d'ici 2022. À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous en comptons environ 28'000. Ionity vient d'annoncer la mise en service de sa quarantième station de recharge en France. Celle-ci se situe sur l’aire de Langres Perrogney, sur l’A31. Il s'agit de la 188ème station Ionity en service sur le Vieux Continent. C'est aussi la seizième accessible sur le réseau autoroutier exploité par APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône). De quoi envisager de longs trajets en voiture électrique plus sereinement ?
Un consortium de plus en plus puissant ?
Pour rappel, Ionity est un consortium créé à l'initiative des groupes allemands BMW, Daimler et Volkswagen et l'américain Ford. Officialisé en septembre 2017, le consortium compte aussi maintenant sur le groupe sud-coréen Kia et Hyundai, qui est monté au capital de Ionity il y a déjà quelques mois. Ces infrastructures doivent faciliter l'usage et la recharge des voitures électriques sur de longs trajets. À termes, ces bornes devraient pouvoir délivrer jusqu'à 350 kW. Ces bornes sont équipées du standard européen en matière de prise de recharge, à savoir le CCS, qui est maintenant accessible pour pratiquement tous les modèles électriques, y compris la Tesla Model 3. Seules quelques modèles japonais font encore de la résistance, à l'image de la nouvelle et des anciennes Nissan Leaf, encore dotées d'une prise CHAdeMO, ou encore des Citroën C-Zero et Peugeot iOn, toutes les deux basées sur la Mitsubishi i-MiEV.