Après plusieurs mois de soupçons contre un de ses anciens employés, Guangzhi Cao, Tesla a continué de clamer que celui-ci s'était emparé de documents confidentiels au sujet de l'Autopilot, et les avait transmis à Xiaopeng Motors, sa nouvelle entreprise. Cette dernière est une des nombreuses start-ups chinoises qui se lancent actuellement dans l'automobile. Finalement, l'accusé a enfin admis avoir possédé le code sur son iCloud, mais réfute une partie des accusations.

Il a bel et bien avoué avoir utilisé son espace de stockage en ligne afin de copier des informations liées au système semi-autonome créé par la marque qu'Elon Musk veut par ailleurs développer pour en faire un système entièrement autonome. Cao se défend en expliquant que cette copie a été faite dans le courant de l'année 2018, avant de recevoir une proposition d'emploi de la part de Xiaopeng Motors, qui est tombée en décembre de l'année dernière.

Tesla l'accuse d'avoir copié un total de 300'000 fichiers liés à l'Autopilot, mais l'accusé se défend en expliquant n'en avoir copié 'que' 120'000 fichiers et les avoir supprimés de son ordinateur professionnel, et assure avoir déconnecté son compte iCloud. Il se défend d'avoir supprimé ces fichiers pour avoir caché une potentielle malversation, et ses avocats confirment qu'il a supprimé "toute propriété intellectuelle et tout code source de Tesla de ses propres appareils personnels".

Via cette plainte, Tesla vise indirectement Xiapoeng Motors, aussi appelée XMotors, pour avoir tenté à plusieurs reprises de copier des entreprises rivales. La marque d'Elon Musk prend pour preuve une autre affaire impliquant un employé de XMotors, ex-Apple, qui avait lui aussi été arrêté pour avoir téléchargé de nombreux fichiers liés au développement de la voiture autonome de la firme de Cupertino. Tesla avait déjà sous-entendu par le passé que XMotors ne se gênait pas pour recruter des employés d'entreprises rivales pour copier les processus et projets de celles-ci, une accusation dont s'était défendu XMotors.

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