Selon l'Union européenne, la voiture électrique c'est bien, ça pollue normalement moins qu'une voiture thermique et ça diminue fortement la pollution sonore. Un peu trop cela dit puisqu'au sein des zones de rencontre avec parfois de fortes affluences, le silence d'une voiture électrique peut s'avérer dangereux pour les piétons, les cyclistes et autres utilisateurs de trottinette. Cette technologie silencieuse par défaut est un souci selon l'Union européenne puisque cela peut engendrer des accidents. Pour éviter de les multiplier, surtout avec l'avènement de l'électrique, elle a décidé qu'à partir du 1er juillet 2019, l'ensemble des voitures non thermiques fabriquées sur le territoire européen devra être équipé d'un système d'alerte acoustique. Il s'agit en réalité d'une directive inscrite en 2014 et applicable à partir du mois de juillet 2019. Dans les faits, elle vise à installer un système d’avertissement acoustique pour tous les nouveaux modèles électriques, hybrides et hydrogènes.
Ce système devra être activé dès lors qu'un véhicule circule à moins de 20 km/h. Il devra diffuser un son dont le seuil minimal a été fixé à 56 décibels. À titre d'exemple, cette fréquence est équivalente à une conversation ou à un lave-vaisselle en fonctionnement. Cette réglementation sera a respecter par tous les constructeurs et pour tous les véhicules neufs. Certains en sont déjà équipés, on pense notamment à la Hyundai Kona electric ou encore à la Renault Zoé. Aucun type de son n'a été prescrit par l'Union européenne. Les constructeurs seront libres de proposer ce qu'ils souhaitent, du moment qu'il se situe sous la barre des 56 décibels. Ce bruit devrait en tout cas permettre d'avertir les piétons peu vigilants derrière leur smartphone ou les cyclistes qui n'ont pas forcément les yeux partout.