Avec 27 points sur les quatre derniers E-Prix, Stoffel Vandoorne a marqué lors de cette période 71% des unités engrangées cette saison par l'équipe HWA Racelab, qui prépare l'arrivée de Mercedes pour la campagne à venir.

À Berlin, les performances étaient remarquables : Vandoorne a signé le meilleur temps de la phase de groupes des qualifications avant de se classer deuxième en Super Pole. La course, où l'efficience était cruciale, a vu le Belge se faire doubler par Lucas di Grassi (Audi Sport Abt), António Félix da Costa (BMW i Andretti) et Jean-Éric Vergne (DS Techeetah) – trois candidats au titre – mais il n'empêche que la cinquième place est un résultat très encourageant.

"Après les qualifications, il était plus ou moins attendu qu'il soit difficile de nous battre avec les gens autour de nous", analyse Vandoorne pour InsideEVs. "Nous tenions assez bien par là, mais il nous manque ce petit quelque chose pour pouvoir vraiment nous battre avec eux. Ce n'est pas une surprise. Au final, nous avons rétrogradé à la cinquième place, nous tenions et nous avions un bon rythme. C'est un point positif."

"Nous nous sommes battus avec les top teams – Audi, BMW, Techeetah. Ils sont une référence pour nous. Être proche d'eux est encourageant, et ce week-end a été une leçon pour nous. Nous avons atteint nos objectifs. La cinquième place est un bon résultat pour nous, même si en partant deuxième, on veut toujours obtenir un résultat similaire ou monter sur le podium. Mais cela fait partie [de l'apprentissage]."

Lorsque nous lui demandons quelles sont les faiblesses de HWA par rapport aux équipes de pointe, Vandoorne répond : "C'est un mélange de choses. Notre package n'est probablement pas aussi compétitif que celui de certains top teams, mais il ne lui manque pas grand-chose, ça c'est clair. Nous ne sommes pas loin, nous sommes quand même compétitifs et nous avons montré que si nous faisons tout comme il faut, nous pouvons être au niveau. Il nous manque probablement un petit peu de performance pure."

Auteur d'une pole position à Hong Kong et d'un podium à Rome, l'ancien pilote de Formule 1 parviendra-t-il à reproduire ces performances lors des trois dernières courses de la saison, à Berne et à New York ?

Propos recueillis par Tom Errington