La nouvelle Renault Clio, présentée à la fin du mois de janvier, n'a pas fait l'unanimité en termes de style extérieur. Jugée trop proche du modèle précédent, mais aussi trop proche de ce que pourrait être une mini Renault Mégane, cette cinquième génération n'a pas été considérée comme le changement attendu sur la citadine française, d'autant que l'intérieur, s'il a considérablement évolué, n'a pas entièrement convaincu.
Mais Renault s'apprête à accélérer la marche et à proposer de nouvelles motorisations sur ce célèbre modèle. Une variante hybride sera en effet commercialisée en 2020, quelques mois après la sortie officielle de la voiture en version thermique. Et les premières informations sur cette nouvelle alternative verte laissent présager une arrivée solide sur le marché, notamment face à la toute-puissante Yaris, pour l'instant sans réelle concurrence sur le segment des citadines hybrides.
Cette version devrait se nommer e-Tech et reprendra le principe de fonctionnement déjà vu chez Toyota et récemment chez Honda, avec un moteur thermique, deux générateurs électriques, et une possibilité multi-mode. Le moteur thermique associé à ces deux blocs électriques devrait selon toute logique être le moteur essence 1.6 litre conçu par Nissan et utilisé dans le cadre de l'alliance entre les deux marques.
En revanche, là où Toyota mise sur la boîte de vitesses CVT, Renault devrait pencher pour un système comme l'eCVT de Honda, c'est-à-dire une transmission sans embrayage, avec les deux moteurs électriques chargés respectivement des démarrages et de la gestion de la puissance. Grâce à cette gestion basée sur l'électrique et à une batterie de 1,2 kWh, la Clio pourrait réussir à parcourir jusqu'à 5 kilomètres en mode électrique, là où la Yaris se limite à un peu plus de 2 kilomètres. De quoi lancer un match intéressant entre les deux... à condition que les prix de la Française ne soient pas prohibitifs !